Dans une vidéo en date du 4 mars 2012, Matt Cutts nous livre quelques informations intéressantes. En effet, sur la manière de prendre des mesures manuelles lors d’une vérification d’un site web. Il explique comment sont formés les personnes de l’équipe webspam pour se conformer aux règles officielles (‘les guidelines’) de la marque de Mountain View.
La question qu’un internaute a posé sur GoogleWebmasterHelp :
Lorsque Google réalise une vérification manuelle dans le but de bannir un site, avez-vous des procédures standards
Que ce soit clair pour tout le monde, Matt Cutts affirme que Google ne bannit pas les sites. Ni, même les pages qui parlent de Google en mal. Critiquer ou conspirer sur Google ne rentrent pas en compte dans les préoccupations de pénalités. Bien heureusement j’ai envie de dire, c’est un minimum pour la liberté d’expression !
Bon alors quelles procédures sont utilisées pour savoir quand bannir un site.
Formation interne Google à l’interprétation du spam
Matt Cutts explique que les équipes internes sont formées pour apprendre à reconnaître les techniques qui manipulent l’algorithme du moteur, celles mêmes qui vont à l’encombre des guidelines. Donc, qui sont considérées par Google comme du spam : redirection javascript, cloaking, keyword stuffing, hacking, etc. Mais la liste de leurs fameuses guidelines reste suggestive, car les techniques proscrites ne sont purement et simplement pas listées. Certaines sont citées en exemple, pour le reste c’est vaguement une question d’éthique.
Historique de pénalité précédente d’un site
Pour une interprétation manuelle d’un site, l’équipe webspam regarde l’historique des précédentes interactions avec le propriétaire du site. A la manière du casier judiciaire pour la police nationale, l’équipe de Matt Cutts regarde si des faits de manipulation précédents existent déjà pour une personne. Ce qui peut contribuer à une pénalisation plus prompte si un webmaster a déjà eu affaire à une vérification manuelle négative pour son site ou a déjà été pénalisé.
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L’interprétation n’est donc pas laissée au hasard, mais cela prouve aussi qu’une fois pris la main dans le sac une première fois, il vaut mieux redoubler d’effort pour rester loin des radars de Google.