Selon une agence spécialisée, Google ne déclarerait que 12,5 % de son chiffre d’affaires dans l’Hexagone. L’analyse rapportée montre, en effet, que les bénéfices de la firme s’élèvent en réalité à 1,43 milliard d’euros. Alors, que Google n’a déclaré que 193 millions d’euros.
Google devrait verser bien plus au gouvernement français
D’après l’étude de VRDCI, les revenus publicitaires de Google dans l’Hexagone s’élèvent à 1,4 milliard d’euros. Pourtant, au titre de son exercice fiscal 2012, le groupe américain n’a déclaré que 1/8 de ses revenus. Ces informations ont été avancées par le groupe spécialisé VRDCI. Ils ont suivi pendant un an, de près les millions de mots-clés, les plus recherchés par les Français. L’analyse s’est faite de novembre 2012 à novembre 2013. Aussi, le nombre de mots-clés susceptibles d’être tapés par les Français serait de 4,2 millions.
Par ailleurs, 3 % d’entre eux disposent d’une enchère AdWords. Ces mots seraient donc alliés à une bannière ou une publicité, agencée par les annonceurs. Ainsi, lorsque la publicité est bien placée et attise l’attention des internautes, Google touche une rémunération. Le taux de clic dépend de la pertinence de l’annonce. Egalement de sa position, comme nous pouvons le voir sur le schéma de gauche avec en colonne de gauche la position. De plus, dans la colonne de droite, nous avons le taux de clic (CTR). En se fondant sur cette estimation, la VRDCI pense que Google France génère 2,6 millions d’euros grâce à ses publicités. Il s’agit là d’une évaluation des gains quotidiens de la firme, en France. Même si ce résultat reste une estimation basée sur des expressions analysée, d’autres études ont rapporté un chiffre similaire en ce qui concerne les bénéfices de Google.
Les astuces de la firme américaine
Ce sujet est extrêmement sensible. En effet, le gouvernement français réprimande Google mais aussi d’autres géants américains du Web. Comme Amazon, de ne pas payer suffisamment d’impôt, compte tenu des gains qu’ils accumulent. Si l’on se réfère à l’analyse de l’étude, on peut effectivement constater que la somme payée par Google est misérable comparée à ses véritables revenus. En 2012, la firme n’a payé que 6,5 millions d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés, alors qu’elle devrait verser le montant net de 8,3 millions d’euros.
L’on connaît déjà les différentes astuces de Google pour diminuer ses revenus dans l’Hexagone. La plupart des annonceurs qui usent de la plate-forme Google Adwords sont facturés hors de la France et, plus précisément à la société Google Irlande, qui renvoie ses bénéfices par la Hollande jusqu’aux Bermudes. Pour ce qui est des équipes françaises opérant une assistance marketing, elles ne touchent qu’une commission sur les gains publicitaires. La majorité des filiales high-tech américaines appliquent des systèmes similaires lorsqu’ils effectuent un déploiement international.
Néanmoins, plusieurs manœuvres sont actuellement en cours pour inciter les différents groupes Internet à payer leurs impôts, conformément aux activités réelles qu’ils effectuent en France.
Les mots-clés et marques les plus chers, vendus par Google
Google vend aux enchères les mots-clés. Aussi, les entreprises françaises se ruent, afin d’obtenir le meilleur classement possible de liens sponsorisés dans les pages de résultats du moteur. Actuellement, les mots les plus prisés et les plus chers sont « hôtel paris », « assurance auto » et « hôtel ». D’après la VRDCI, les valeurs respectives de ces termes sont de 4251 €, 5220 € et 8964 €. D’autres parts, les marques les plus recherchées sont Le Boncoin, représentant plus de 55,6 millions de clics par mois, YouTube avec 68 millions par mois et Facebook pour 277 millions de clics par mois.