L’actualité vidéo cette semaine est très concentrée avec un Matt Cutts répondant à de nombreuses questions. Celle d’aujourd’hui consiste à faire le point sur une possible corrélation. En effet, basé entre les évaluateurs (evaluation rater ou quality rater) et le filtre Panda.
Google utilise des évaluateurs pour choisir dans des tests A-B quel site parait être plus pertinent. La pertinence est définit dans un guide à l’attention du personnel de Google. Cependant, aussi des évaluateurs, qui sont des personnes ne travaillant pas directement sous l’autorité de Google. Pour une meilleur différenciation, ce guide explique les conditions de spam, de hors sujet, d’expérience utilisateur, d’ergonomie de navigation et probablement de bien d’autres choses.
Matt Cutts annonce en demi-teinte qu’il préconise de rendre disponible ce guide (Google guidelines) pour tout le monde. Mais cela n’est pas encore définitif, car google a déjà mis à disposition son guide dans le passé, mais évidemment il a été fortement détrouné par les black-hats. Dispo ou pas, affaire à suivre donc !
L’évaluation humaine influence-t’elle Panda ?
Pour Matt Cutts, il n’y a pas d’influence directe entre le quality rater et le positionnement. Les ingénieurs améliorent le filtre Panda en fonction de leur expérience, de leur intuition et Google vérifie si les changements proposés par les ingénieurs de positionnement vont dans le sens des évaluateurs ou pas. Si c’est le cas, il sont confortés dans leurs choix et sinon ils peuvent apporter des modifications à l’algorithme ou à ses filtres panda et Penguin.
Prenons un exemple, un évaluateur note un site entre 1 et 10. Il préfère le site de droite par rapport à gauche dans un test A-B. Cela ne fait pas baisser le positionnement du site de gauche. Google préfère en fait tirer des statistiques afin d’ajuster à posteriori si besoin son filtre Panda.
Matts Cutts affirme que si un rater dit je n’aime pas ce site, cela ne signifie d’aucune manière qu’il sera dévalué par Panda dans les pages de recherche de Google. Mais ce qui n’est pas dit, c’est que l’impact peut être indirecte.